Joseph Moko Ekanga, évêque pour l'espérance et la libération (Sic www.cenco.cd)
Dès le lendemain de son ordination épiscopale, le nouveau Pasteur d'Idiofa a réuni le clergé diocésain pour des journées sacerdotales. Pour lui, "l'Église marche avec les pieds des prêtres".
Le lundi 17 Août était une journée de pré-réunion, consacrée au travail en commission. Les prêtres étaient regroupés selon les tranches d'âge d'ordination: de 1949 à 1984; de 1985 à 1994; de 1995 à 2000 et de 2001 à nos jours. Chaque groupe s'est attelé à réfléchir sur 4 points,
à savoir: 1. L'organisation du diocèse; 2. Les personnes (vie sociale, religieuse, gestion du personnel...); 3. les biens (Spirituels et matériels); 4. Les oeuvres; 5. Le divers.
C'est le mardi que, en présence de l'évêque, chaque groupe (commission), par un porte-parole, a rendu compte de ses réflexions avec une méthode simple: description de la situation et proposition des solutions.
La journée de mercredi était consacrée aux exposés des responsables des services (oeuvres). Tour à tour, l'économe diocésain, le procureur, le superviseur du Combilim... ont défilé devant la tribune pour un état des lieux de leurs services.
Le jeudi, l'assemblée a invité Monsieur Pascal Atum, l'un des initiateurs du "Centre abbé Adolphe Lankwan" pour leur parler de ce prêtre dont certains abbés (surtout jeunes) ne connaissent même pas l'histoire. (Soit dit en passant, l'abbé lankwan est un prêtre du diocèse d'Idiofa qui a été assassiné pendant la rébellion de Mulele (1964-1965), alors qu'il passait dans des villages pour regrouper les élèves et surtout les petites séminaristes).
Mgr. Moko a fait savoir à son clergé qu'il n'avait aucun miracle à faire pour le redressement de la situation du diocèse, mais plutôt, compte-t-il sur la collaboration de tous et de chacun pour voir avancer le diocèse. "Voilà pourquoi je tiens à cet espèce d'état des lieux, dressé par chacun de vous, et surtout sur vos propositions sur la possibilité de relancer la vie diocésaine", a dit le nouvel Évêque. C'est un évêque déterminé que les prêtres ont découvert lorsqu'il leur parlait surtout de la gestion en des termes sévères: "Nous devons gérer avec rigueur et surtout sans complaisance... ne rien gaspiller et ne rien laisser passer..."
Mgr. Moko n'a pas manqué de s'afficher en optimiste face aux défis qui l'attendent. "Je n'ai pas peur de ce constat", a-t-il souligné avant d'ajouter: "Nous avons des potentialités pour sortir de cette crise".
En ce qui concerne les nominations, le nouvel Évêque a exprimé son intention d'y aller doucement, au simple motif qu'il ne connaît encore personne. Seule la formation urgente du conseil presbytéral (avec 2 membres par doyenné) doit être envisagée. De ce conseil sortira le collège des consulteurs. Mgr. Moko a insisté sur le fait que seuls les prêtres qui habitent dans le diocèse peuvent en faire membre.
Presque tous les prêtres présents au sacre ont pris part à ces assises, à l'exception de certains qui ont quitté Idiofa avant lundi.
Dès le lendemain de son ordination épiscopale, le nouveau Pasteur d'Idiofa a réuni le clergé diocésain pour des journées sacerdotales. Pour lui, "l'Église marche avec les pieds des prêtres".
Le lundi 17 Août était une journée de pré-réunion, consacrée au travail en commission. Les prêtres étaient regroupés selon les tranches d'âge d'ordination: de 1949 à 1984; de 1985 à 1994; de 1995 à 2000 et de 2001 à nos jours. Chaque groupe s'est attelé à réfléchir sur 4 points,
à savoir: 1. L'organisation du diocèse; 2. Les personnes (vie sociale, religieuse, gestion du personnel...); 3. les biens (Spirituels et matériels); 4. Les oeuvres; 5. Le divers.C'est le mardi que, en présence de l'évêque, chaque groupe (commission), par un porte-parole, a rendu compte de ses réflexions avec une méthode simple: description de la situation et proposition des solutions.
La journée de mercredi était consacrée aux exposés des responsables des services (oeuvres). Tour à tour, l'économe diocésain, le procureur, le superviseur du Combilim... ont défilé devant la tribune pour un état des lieux de leurs services.
Le jeudi, l'assemblée a invité Monsieur Pascal Atum, l'un des initiateurs du "Centre abbé Adolphe Lankwan" pour leur parler de ce prêtre dont certains abbés (surtout jeunes) ne connaissent même pas l'histoire. (Soit dit en passant, l'abbé lankwan est un prêtre du diocèse d'Idiofa qui a été assassiné pendant la rébellion de Mulele (1964-1965), alors qu'il passait dans des villages pour regrouper les élèves et surtout les petites séminaristes).
Mgr. Moko a fait savoir à son clergé qu'il n'avait aucun miracle à faire pour le redressement de la situation du diocèse, mais plutôt, compte-t-il sur la collaboration de tous et de chacun pour voir avancer le diocèse. "Voilà pourquoi je tiens à cet espèce d'état des lieux, dressé par chacun de vous, et surtout sur vos propositions sur la possibilité de relancer la vie diocésaine", a dit le nouvel Évêque. C'est un évêque déterminé que les prêtres ont découvert lorsqu'il leur parlait surtout de la gestion en des termes sévères: "Nous devons gérer avec rigueur et surtout sans complaisance... ne rien gaspiller et ne rien laisser passer..."
Mgr. Moko n'a pas manqué de s'afficher en optimiste face aux défis qui l'attendent. "Je n'ai pas peur de ce constat", a-t-il souligné avant d'ajouter: "Nous avons des potentialités pour sortir de cette crise".
En ce qui concerne les nominations, le nouvel Évêque a exprimé son intention d'y aller doucement, au simple motif qu'il ne connaît encore personne. Seule la formation urgente du conseil presbytéral (avec 2 membres par doyenné) doit être envisagée. De ce conseil sortira le collège des consulteurs. Mgr. Moko a insisté sur le fait que seuls les prêtres qui habitent dans le diocèse peuvent en faire membre.
Presque tous les prêtres présents au sacre ont pris part à ces assises, à l'exception de certains qui ont quitté Idiofa avant lundi.
Robert Bellarmin Sisi Kayan
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