JOYEUX NOEL ET HEUREUSE ANNEE 2014

mercredi 26 décembre 2007

UN NOEL SANS CRECHE NE REND PAS JUSTICE A L'HISTOIRE

En allant sur un moteur de recherche pour trouver une image de Noel, 95% de propositions n'ont rien de religeiux (Babo Natale, Sapin et parfois des images insolites), alors que 5% seulement suggèrent un soubassement religieux comme la crèche. A Londres et New York par exemple, les autorités ont demandé d’éliminer toute autre forme des représentations de cette fête, « susceptible de porter atteinte à la sensibilité des autres croyants ou non croyants ». Les chrétiens, eux, même avec moins de fervosité, ont célébré la Nativité du Fils de Dieu.

A la question de savoir si avec ce vent de sécularisation la fête de Noël pouvait disparaître un jour, Giuseppe Mampieri, un grand commerçant de Rome répond : « Noël demeurera tant qu’il donne l’occasion de renflouer les caisses ». Pour s’en convaincre, la presse et tous les médias envisageaient Noël en termes de « dépenses à faire ». Que la crèche disparaisse des éléments symboliques de Noël, nous sommes là en plein vent de sécularisation qui veut ignorer ou exclure Dieu de l’histoire de l’homme. Mais c’est aussi un faisant - semblant de justice ou d’objectivité qui voudrait « respecter toutes les sensibilités religieuses ». La vraie justice devrait reconnaître la juste valeur de chaque chose et la respecter en tant que telle.

Aux antipodes de la tendance sécularisatrice, on a observé en Italie par exemple une pratique très diffusée des crèches. Et le pape, devant des milliers des fidèles réunis à la Place Saint Pierre, a prononcé le traditionnel message de Noël « Urbi et Orbi » (à la ville et au monde). Benoit XVI a déploré l'accroissement des tensions ethniques, religieuses et politiques, "qui déchirent le tissu intérieur de nombreux pays et enveniment les relations internationales". Avec des accents pathétiques, le pape a dénoncé le terrorisme et les souffrances inouïes "infligées à des populations entières".
En terre sainte, au cours de la messe de minuit, Michel Sabbah, patriarche latin de Jérusalem, s'en est pris à la politique israélienne : "Ce pays appartient à Dieu. Il ne peut pas être pour certains un pays de vie et pour d'autres un pays d'occupation et une prison politique. Tous doivent avoir la vie, la sécurité et la dignité."

lundi 17 décembre 2007

TURQUIE: UN PRETRE ITALIEN POIGNARDE A IZMIR


Le Père Adriano Francini, prêtre italien de 65 ans, a été poignardé et grièvement blessé dans la ville d’Izmir ce Diamanche 16 Décembre. Selon les sources policières, l'agresseur est un jeune homme de 19 ans. Lorsqu’on connaît le contexte de la liberté religieuse dans ce pays majoritairement musulman, cette agression plonge les 100 000 chrétiens dans une grande préoccupation.

C’est au sortir de la messe à l’Eglise Saint Antoine qu’il a reçu un coup de couteau au ventre. Amené de toute urgence à l'hopital, le pretre catholique a subi une intervention et sa vie n'est pas en danger. L’agresseur est venu de 150 Km pour commettre ce forfait. Il prétend qu’il se vengeait du fait que le père lui aurait refusé le baptême. Alibi qui ne semble pas encore se justifier, car ces derniers temps la persécution des chrétiens en Turquie se masque dans une technique simple où les agresseurs se passent pour des candidats à la conversion pour accuser la minorité chrétienne de prosélytisme. En Fevrier 2006, toujours en Turquie, un jeune homme de 16 ans assassinait le Père Andrea Santoro , dans son Eglise à Trabzon. La même année, à Samson, le père Pierre Brusissen (français) était lui aussi poignardé. Et en Avril de cette même année, trois missionnaires évangélistes ont été torturés et égorgés à Malatya.
Mgr. Ruggero Franceschini, Evêque d’Izmir, n’a pas caché son indignation: “Ils diront encore que c’est l’acte d’un fou... Mais on doit admettre que depuis environ un an et demi, en Turquie, les actes de tels fous ont notablement augmenté ».

Dans ce pays, l’un de plus grand en concentration musulmane, les minorités chrétiennes sont considérées comme « ennemis intérieurs » qui nuisent à l’unité de la République. A Trabzon, comme à Malatya ou encore dans l'affaire du meurtre du journaliste arménien Hrant Dink, des complicités sont apparues en filigrane dans les rouages de la bureaucratie.
Le fondamentalisme musulman est si fort dans ce pays qu’il faut craindre que le dialogue interreligieux ne soit que superficiel.

mercredi 12 décembre 2007

REP.DEM.DU CONGO: Mgr. MONSENGWO, NOUVEL ARCHEVEQUE DE KINSHASA


Ce 6 Décembre 2007, Mgr. Laurent MONSENGWO PASINYA a été nommé Archevêque de Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo. Monseigneur Laurent quitte ainsi l’Archidiocèse de Kisangani pour combler le vide laissé par la mort du Cardinal Frédéric ETSOU depuis le 6 Janvier de cette même année.


« Une nomination qui ne surprend personne », car Monsegwo est une figure de proue sur la scène ecclésiale et politique congolaise. Au lendemain de l’enterrement de Feu cardinal Etsou, les médias congolais faisait déjà circuler les noms de « candidats en lisse » dont Monsengwo en tête de la liste. D’aucun le voit déjà devenir Cardinal. C’est ainsi que lui-même s’est empressé de préciser : « La nomination à la fonction d’archevêque de Kinshasa ne donne pas automatiquement la possibilité de devenir cardinal ».
L’Actuel Président de la conférence épiscopale congolaise a dirigé la Conférence Nationale Souveraine de 1992 à 1994. Cette occasion l’a rendu célèbre et populaire en milieu congolais. Membre de la commission internationale des biblistes, où il a eu l’occasion de collaborer avec le cardinal Ratzinger, Monsegwo est remarquable par son intelligence et son savoir faire.


Le jour même de sa nomination, L'ancien archevêque de Kisangani a fait une première déclaration en réponse au mot de félicitation de l'administrateur apostolique, Mgr Daniel Nlandu, en présence de Mgr Pedro Cepeda, chargé d'affaires à la nonciature apostolique: «…Je remercie le Saint Père pour cette nomination ; je pense avec beaucoup d’émotion à mes deux prédécesseurs immédiats, son Eminence le cardinal Malula et son Eminence le cardinal Etsou. Je renouvelle ma disponibilité et ma détermination à travailler pour le bien de l’Eglise de Kinshasa et celle du Congo. Aux autorités publiques, je promets ma collaboration pour construire ensemble notre pays...». Né en 1939, Monsegwo est Evêque depuis 1980, lors de la première visite de Jean Paul II au Congo. La prise de possession de son nouveau poste de service est prévu pour le 2 Février 2008, en la fête de la Présentation de Jésus au Temple.

mardi 4 décembre 2007

BENOIT XVI PUBLIE SA DEUXIEME ENCYCLIQUE "SPES SALVI"

Après la charité, l'espérance...

Benoît XVI a publié ce 30 Novembre sa deuxième encyclique sur l’Espérance intitulée « Spes salvi » . Après le thème de la charité traité dans la première encyclique, le Pape expose une autre des trois vertus cardinales ( Foi, charité et espérance). Par ailleurs le Pontife romain ne manque pas de s’attaquer aux idéologies qui s’érigent en obstacle sur ce chemin, au même moment qu’il montre combien la raison n’a de sens que associée à la foi.

Le Pape parle de l’Espérance en tant que la lampe de la vie des chrétiens, vertu qui les fait marcher vers le point culminant de leur salut. Benoît XVI attaque les idéologies qui prétendent apporter à l’homme le bonheur, la justice, mais qui en réalité l’ont aliéné et l’ont nourri de fausses espérances. L’illuminisme, le marxisme, le relativisme, l’athéisme des temps modernes… , sont, aux yeux du Pape, responsables « de grandes cruautés et violations de la justice ». « L’erreur fondamental de Marx, dit le Pape, était d’oublier l’homme et sa liberté ». La seule économie n’a pas pu résoudre les problèmes de la vie de l’homme.
Benoît n’a pas manqué de revenir à son thème cher du rapport progrès scientifique –raison – liberté et foi. On se rappellera que c’était bien la matrice centrale de son discours de Ratisbonne. Et cette fois encore Benoît XVI ne s’est pas empêché de renchérir : « La raison a besoin de la foi pour arriver à être totalement elle-même. Foi et raison ont besoin l’un de l’autre pour réaliser leur vraie nature et leur mission ».

Le texte est limpide et riche en citation. A part le Nouveau Testament, le Pape cite Saint Augustin, Kant, Bacon, Adorno, Marx, Engels, Dostoïevski... Ces citations pourront être comprises au-delà des cercles croyants. Et à titre d’exemple des martyres pour l’espérance le Pape a cité Bakhita, une esclave soudanaise. Déjà dans la première encyclique, le Pape avait déjà cité Kant. Marx. Madre Teresa de Calcutta et Saint François d’Assise.
Le texte se termine par une invocation à la Vierge Marie, Etoile de l’Espérance.

jeudi 29 novembre 2007

LES GORILLES UTILISENT AUSSI LES BATONS ET LES PIERRES POUR SE DEFENDRE



Pour se défendre les gorilles utilisent des bâtons et des pierres, comme exactement les hommes de la préhistoire. C’est ce qui ressort d’une étude du comportement des gorilles de la zone Cross River du Cameroun, publié sur le site du journal Telegraph. Cette découverte relance le débat sur la théorie de l’évolutionnisme qui continue à jeter de l’encre.

L’usage des objets comme arme n’avaient pas encore été observé jusqu’ici chez les gorilles. Ces animaux combattent contre les envahisseurs avec des pierres et des bâtons. Cet élément rapproche de plus bel les gorilles aux hommes des cavernes et fournit un indice sur l’histoire ou la théorie de l’évolution.
Les scientifiques voués à cette étude suspectent que ces gorilles aient imité le comportement de l’homme. C’est cela que pense Jacqueline Sunderland Groves, de l’Université de Sussex : « Ces gorilles vivent isolés des autres gorilles, mais dans la même zone où se meuvent les hommes. Ce comportement a été observé deux fois face aux chercheurs et une fois face à un homme qui lançait des pierres à certains singes. Peut-être qu’ils voulaient l’imiter ».

Si l’hypothèse de l’imitation se vérifie, on peut conclure que ce n’est plus un comportement instinctif. Il y a là une certaine dose d’intelligence. Car imiter veut dire d’abord comprendre ce que fait l’autre et l’appliquer à soi même. La question de l’intelligence des animaux refait alors surface.
Beaucoup voudraient relancer avec cette trouvaille la question de l’évolutionnisme pour expliquer la vie et la présence de l’homme au monde. Et comme on le sait, cette thèse se confronte souvent avec celle du créationnisme. Nous croyons cependant qu’on ferait mieux de ne pas souvent confondre de registres. Si l’homme des sciences veut expliquer le « comment », la religion elle explique le « pourquoi ». Dieu a créé, confesse la foi chrétienne. L’évolution peut être un apport, peut être le plus probable, qui essaie de dire comment la création est advenue.

LE MONDE DANS 20 ANS : ON POURRA VIVRE 130 ANS




« Intelligence artificielle, robot en plastic, un super réseau d’interconnexion », voilà ce que sera la vie dans plus ou moins 20 ans. Et plus encore, « l’homme pourra vivre jusqu’à 130 ans ». C’est bien cela qu’indique le rapport des recherches de Ray Hammond, futurologue et écrivain de notoriété mondiale.

Une bonne nouvelle sans doute, celle de savoir que la vie humaine peut se prolonger autant, car aujourd’hui tout le monde veut lutter contre la vieillesse et contre les maladies dans le seul but de prolonger la vie. Déjà maintenant, au Japon, les scientifiques sont en train de développer une technique de robot qui peut s’occuper des vieillards. Le développement technologique modifiera radicalement la vie humaine, selon les analyses de Ray dans son travail intitulé « The world in 2030 ». Son rapport présenté à Bruxelles ce 20 Novembre, prédit en outre que les computers seront de loin bien plus puissants de ce qu’ils sont aujourd’hui et que l’interconnexion aura atteint un niveau de développement vertigineux qui maintiendra le monde quasi uni. Les technologies Radio Frequency Identification et tous ses accessoires sans fil permettront de contrôler constamment les mouvements des êtres humains, animaux et même des marchandises. Le super réseau de ces années permettra des expériences multi sensorielles. Selon Hommond, il sera possible d’arriver à une intelligence artificielle quand les machines seront capables de soutenir une conversation complexe, de faire partie de notre vie comme des compagnons virtuels.

Cette trouvaille ne va pas sans susciter un problème. On est bien en droit de se demander si la mécanisation de la vie de l’homme n’est pas en fait une régression. Ceci reviendrait à dire justement que dans 2030, l’homme deviendra comme un robot ou une machine. On peut tout sauf aliéner la personne humaine et la réduire au niveau mécanique. Le vieillard a plus besoin d’un sourire que le robot japonais ne saurait lui offrir.
On devra éviter que la science prenne le dessus sur l’homme et commande finalement celui là même qui l’a créée. On devra peut être chercher à bien faire marier nécessité et service, vie et technologie. La science et la technologie devront être au service de l’homme et non le contraire. Vivre longtemps n’est pas mal, mais le grand problème est le contenu de cette longue vie. La science n’aura atteint son but que si elle épanouit l’homme et le sert de manière à lui donner toujours et partout sa dignité, sa liberté, sa grandeur.

mardi 20 novembre 2007

BANGLADESH: LE NOMBRE DES VICTIMES DU CYCLONE AUGMENTE



3500 morts, tel est le bilan provisoire des ravages causés par le ciclone Sidr qui a secoué le 15 Novembvre le Sud de Bangladesh. "Le nombre de morts devrait encore grimper", reconnaît un haut Responsable bangladais. Dans l’entre-temps, on note une grande mobilisation pour l’aide humanitaire.

Les sources non gouvernementales et humanitaires font état de plus de 10 000 morts. Heather Blacwell, responsable de Oxfam/bangladais explique que beaucoup de villages isolés n’ont pas encore été inspectés. Le bilan actuel du gouvernement ne tient donc pas compte de ces régions constituées de près de 200 îles qui s’étendent le long des côtes. L’équipe de secours et l’armée n’ont atteint à ce jour que 70% des zones touchées.

Depuis lundi, des secouristes sont mobilisés pour acheminer vivres et médicaments aux millions de sbisogneux du sud du pays, qui souffrent de faim et de soif. Le chef du gouvernement intérimaire, Fakhruddin Ahmed, s'est rendu lundi dans certaines des zones les plus touchées, distribuant de l'aide alimentaire aux rescapés. ''Nous vous aiderons du mieux possible'', a-t-il souligné. Au moins 5,2 millions de dollaro sont déjà débloqués pour la reconstruction. Beaucoup de pays occidentaux ont aussi promis de l’aide: Les USA interviendront avec 2,1 millions de dollaro, tandis que la Grande Bretagne en donnera 5,1 et l’Union Européenne 2,2 millions. La France quant à elle se signale avec 500.000 euros.
Le Pape , pendant l’Angelus de ce 18 Novembre, a lancé un appel pour l’aide et la mobilisation généreuse afin de secourir les bangladais sinistrés et témoigner ainsi de la solidarité envers les gens qui souffrent.

mercredi 14 novembre 2007

Nouveau dictionnaire liturgique italien: PLUS JAMAIS « AVE MARIA » ...


Mgr. Giuseppe Betori, Secrétaire de la Conférence Episcopale Italienne, a présenté ce lundi le nouveau dictionnaire liturgique italien. Ce dernier prévoit que l’ « AVE » Maria cède le pas à « RALLEGRATI » Maria . Et dans la prière du Notre Père, on ne dira plus : « Non ci indurre in tentazione » mais plutôt « Non abandonnarci alla tentazione ».

La réforme rendue publique par la CEI entre en vigueur déjà dès le premier dimanche de l’Avent de cette année. Dès le premier dimanche de l’Avent 2010, définitivement, on ne pourra plus faire usage que de « Rallegrati » Maria et de « Non abandonnarci in tentazione » dans la liturgie catholique italienne.
Cette réforme prévoit aussi que dans l’usage liturgique, on rentre à l’expression « Paraclet » à la place de « Consolateur » pour parler de l’Esprit Saint.

Lorsqu’on peut imaginer les confusions qu’il y aura dans la tête des gens pendant ce temps, il n’est pas exclu que l’on juge de capricieux ou d’intempestif cette nouveauté de CEI. Imaginons bien cette vieille qui, avant chaque messe paroissiale égraine son chapelet, combien il lui sera difficile de digérer ce changement.
Il ne s’agit cependant pas d’un simple jeu de mots, mais d’une recherche de sens plus original et de signification théologique beaucoup plus profonde. On peut par exemple remarquer dans la formule jusqu’ici exécutée du « Padre nostro » la tendance qui incrimine Dieu et l’accuse de nous « induire » en tentation. « Ne pas nous abandonner en tentation » est plutôt une prière de demande qui ne dit pas que c’est Dieu qui nous y a mis. De même pour l’Ave Maria, « Réjouis-toi » sont là les mots du salut de l’Ange à Marie.
Pour toute réforme, il n’est pas facile de changer. Mais avec le temps, on a trois ans d’entraînement pour abandonner définitivement la vieille pratique et adopter la nouvelle. Ce n’est ni la première, ni la dernière réforme liturgique

lundi 5 novembre 2007

PROF.LUIGI LUCA CAVALLI: "L'espèce humaine vient d'une population de l'Afrique orientale"



ADHESION AU CREDO DE CHEIK ANTA DIOP: Afrique, berceau de l'humanité

Prof.Luigi Luca C. et Cheik Anta Diop
Les archéologues et les génétistes affirment, selon le résultat de leurs recherches, que le genre humain actuel tire son origine d’une petite population de l’Afrique Orientale qui a commencé à se répandre rapidement il y a 50 ou 60 mille ans. C’est bien cela qu'affirme le savant génétiste Luigi Luca Cavalli Sfroza, professeur émérite à la School of Medecine de Stanford, dans une interview accordée à Corriere della Sera ce 4 Novembre.

Ce grand Génétiste a fait le tour d’horizon des questions brûlantes de son domaine de recherche et de sa compétence, répondant un à un aux doutes qui émaillent l’opinion en matière notamment de l’origine du genre humain et son évolution.
Ce point de vue du Professeur Luigi Luca vient donner force au « credo » de Cheik Anta Diop, le grand historien africain qui affirmait la thèse selon laquelle « l’Afrique est le berceau de l’humanité ». Mais au même moment l’affirmation de Luigi contredit le point de vue de Jim Watson qui est monté au créneau en Octobre dernier pour affirmer que l’homme noir est génétiquement inférieur à l’homme blanc. Le professeur Luigi note avec regret que ce grand scientifique américain puisse mêler la science aux préjugés et au sentiment raciste, car son affirmation dénote « une instabilité mentale remarquable ». Il est vrai que vers les années 60, on estimait à 15 le quotient intellectuel (QI) de l’homme noir tandis que celui du blanc était estimé à 100. Mais ceci n’avait rien de génétique, car les enfants noirs qu’on a confiés à des familles blanches ont eu un QI trois fois supérieur à celui des blancs.

Quant à la question du darwinisme et du créationnisme, Luigi indique que l’évolution du monde est plus produit du « hasard » que de la nécessité(Darwinisme). « La théorie créationniste n’est pas scientifique », a-t-il ajouté, car c’est une convention commune à beaucoup de religions et de sectes. Le professeur a enfin insisté sur le caractère véridique de la science. "Si la technologie peut être flexible à quelques intérêts commerciaux ou autres, renchérit-il, la science, elle, est essentiellement liée à la vérité."

lundi 29 octobre 2007

PROPAGATION VERTIGINEUSE DU SIDA EN AFRIQUE DU SUD : L’EGLISE AU BANC DES ACCUSES

AUX GRANDS MAUX IL FAUT DE GRANDS REMEDES


Le mercredi 24 Octobre, le ministre sud africain de la santé, en parlant de la propagation du sida dans son pays, a souligné la responsabilité de l’Eglise catholique dans le refus de l’usage des préservatifs। En peu d’années, la pandémie s’est propagée plus que la foi. « L’Eglise catholique laisse l’Afrique porter sa croix. Sa condamnation aveugle du préservatif favorise la propagation du sida et tiraille les fidèles entre la foi et le combat contre la maladie », écrivait notre confrère Christian Losson dans Libération du 30 juin 2005.

L’Afrique du Sud figure parmi les pays les plus touchés par la pandémie du VIH-Sida. Plus de 5,5 millions de personnes sont infectées par le virus, sur une population de 47 millions. Parmi la population active (19 à 49 ans), c’est presque une personne sur trois qui a contracté la maladie. Au vue de la gravité de la situation, les voix se lèvent pour accuser l’Eglise pour son interdiction formelle de l’usage des préservatifs et son enseignement sur l’abstinence et la continence comme seuls moyens de prévenir et d’éviter le sida. Ils auraient donc souhaité que le Vatican, à défaut d’avoir une politique active contre le sida, adopte au moins un silence neutre sur le sujet. Or, de Jean Paul II à Benoît XVI, c’est le même combat : « L’enseignement traditionnel de l’Eglise s’est avéré être le seul moyen infaillible de prévenir l’épidémie du virus HIV » insiste le Pape. Martine Samda, une burkinabé séropositive qui dirige depuis huit ans le réseau REVS (Responsabilité, Espoir, Vie, Solidarité) reconnaît : « D’un côté, je me dis : "A chacun son rôle. L’Eglise, gardienne de la morale ; les ONG, la prévention et les soins." La burundaise Marie-Josée Mbuzenakamwe de son coté trouve une certaine hypocrisie dans l’agir de l’Eglise. « Les religieux ne font pas l’apologie de la capote, mais, au moins, ils ne nous empêchent pas d’en faire la promotion. Y compris dans leurs propres centres de soins, où les malades sont sous traitements antirétroviraux... C’est l’hypocrisie totale. »
Face à la gravité de la pandémie, la justice et la solidarité appellent à une collaboration de toutes les forces disponibles. Dans ce combat, l’Eglise catholique a une part beaucoup plus importante qu’on ne le dit généralement, mais il lui reste à approfondir sa réflexion sur les manières de prévenir la transmission d’un virus aussi dévastateur.

L’Eglise de son coté se garde de se livrer à un jeu stérile d’attaque et de droit de réponse, car elle reste convaincue de la direction qu’elle prend. A de grands maux, dit-on, il faut de grands remèdes. Le sida est un grand mal, le remède « préservatif » que l’on lui doit d’opposer ne correspond pas à l’ampleur de son caractère dévastateur. Le préservatif a montré ses limites, à part le fait qu’il n’est pas moralement indiqué par le simple fait qu’il altère la naturalité de la relation homme-femme. On a enregistré des cas de morts dus à des préservatifs piégés. « Si l’Eglise catholique est aujourd’hui sur le banc des accusés, rétorquent les défenseurs, mais il n’y a pas que les chrétiens catholiques qui meurent du sida ». C’est dire que la solution est ailleurs. Le grand problème est d’éduquer les gens à la responsabilité dans la vie sexuelle, à s’assumer et à se maîtriser. Pour autant que l’on ne sait pas mettre les limites aux passions de l’homme, on ne saurait pas dire à quelqu’un « vas-y, touche, mais avec des gants ». Aussi, c’est depuis bientôt 26 ans que l’on se déploie avec cette méthode de prévention, mais le nombre de nouveau cas ne fait qu’augmenter. Il est temps de revenir en arrière et adopter un langage qui rende les gens plus responsables de leurs actes. Voilà en quels termes l’Eglise continue à affirmer sa position. Quant à sa compassion et à sa préoccupation pour les personnes qui souffrent, cela ne fait l’ombre d’aucun doute.

Les statistiques de l’Onusida de 2005 (publié par Libération du 31 Mai 2006) font état de 1.300.000 personnes vivant avec le sida en Amérique du Nord, 330.000 aux Antilles, 1.600.000 en Amérique latine, 720.000 en Europe de l’Ouest, 1.500.000 en Europe de l’Est en Asie centrale, 680.000 en Asie de l’Est et pacifique, 7.600.000 en Asie du Sud et Sud-Est, 440.000 en Afrique du Nord et 24.500.000 en Afrique subsaharienne.

jeudi 18 octobre 2007

LE PAPE CREE 23 NOUVEAUX CARDINAUX.

L'Asie, l'Afrique et l'Océanie toujours au bas de la liste

Si un conclave se tenait au lendemain du consistoire du 24 novembre, 121 cardinaux prendraient part à l'élection du successeur de Benoît XVI. La moitié serait constituée par des Européens (60). Les Latino-Américains seraient 21, les Nord-Américains 16, les Asiatiques 13, les Africains 9 et les Océaniens 2.
Ces chiffres ne reflètent pas les mouvements de la population catholique dans le monde. En 2005 (dernières statistiques connues en provenance du Vatican), l'Eglise catholique comptait 1,115 milliard de fidèles, soit 17,20 % de la population mondiale. En 2004, ils étaient un peu moins de 279 millions en Europe, 548 millions pour l'ensemble du continent américain, 148 millions en Afrique, 116,5 millions en Asie et 8,6 millions en Océanie.
Dans ces nouvelles nominations, le Pape a dépassé le plafond fixé pour le nombre des cardinaux électeurs. Il s’est cependant excusé, mercredi dernier pendant l'Audience, d'avoir "dérogé à la règle". Dès février 2008, un électeur, Friedrich Wetter, devenu octogénaire, sortira de la liste. On se rappellera que Jean Paul II dépassait plus allégrement ce "plafond" même si, à sa mort, il ne restait que 115 électeurs au conclave qui désigna Benoît XVI.
Parmi les cardinaux européens (déjà majoritaires), les italiens occupent la tête de la liste. Avec les 4 qui viennent de s’ajouter, on atteint 39 cardinaux italiens, électeurs au prochain conclave. Il suffit d’une forte cohésion, pour que le prochain Pape soit italien.
Les cardinaux électeurs européens qui ont été promus sont au nombre de 10 (sur 18) : André Vingt-Trois, 64 ans, archevêque de Paris, qui porte à neuf le nombre des cardinaux français. Puis, Angelo Bagnasco, 64 ans, de Gênes, nouveau président de la conférence épiscopale italienne ; Sean Brady, 68 ans, archevêque d'Armagh et primat d'Irlande ; Luis Martinez Sistach, 70 ans, de Barcelone et Agustin Garcia-Gasco Vicente, 76 ans, de Valence. Soit deux Espagnols.

A ces titulaires de sièges traditionnellement cardinalices, il faut ajouter les noms des promus européens de la Curie. Trois Italiens : Giovanni Lajolo, 72 ans, "gouverneur" de l'Etat de la cité du Vatican ; Angelo Comastri, archiprêtre de la basilique vaticane ; Raffaele Farina, 74 ans, archiviste en chef. Puis, le Polonais Stanislaw Rylko, 62 ans, président du conseil pontifical pour les laïcs et l'Allemand Paul Joseph Cordes, 73 ans, du Conseil Cor Unum (oeuvres caritatives).
Les Eglises du Sud sont à nouveau les grandes perdantes de ce consistoire. Seuls deux Africains entrent dans le collège électoral du pape : Théodore-Adrien Sarr, 70 ans, archevêque de Dakar (Sénégal) et John Njue, 63 ans, de Nairobi (Kénya). L'Asie ne compte qu'un promu : Oswald Gracias, 62 ans, archevêque de Bombay (Inde).
L'Amérique du Sud, enfin, compte trois nouveaux cardinaux : l'Argentin Leonardo Sandri, 63 ans, préfet de la congrégation des Eglises orientales ; le Brésilien Odilio Pedro Scherer, 58 ans, archevêque de Sao Paolo, et le Mexicain Francesco Ortega, 58 ans, de Monterrey. Les Etats-Unis ont reçu deux : outre le nouvel archevêque de Houston, Daniel DiNardo, 58 ans, il y a John Foley, 71 ans.
Parmi les cinq nouveaux cardinaux de plus de 80 ans (non électeurs) nommés mercredi, le plus notable est le patriarche chaldéen d'Irak, Emmanuel III Delly.

dimanche 14 octobre 2007

MOT DE BIENVENUE


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R.B. Sisi Kayan