Le Père Adriano Francini, prêtre italien de 65 ans, a été poignardé et grièvement blessé dans la ville d’Izmir ce Diamanche 16 Décembre. Selon les sources policières, l'agresseur est un jeune homme de 19 ans. Lorsqu’on connaît le contexte de la liberté religieuse dans ce pays majoritairement musulman, cette agression plonge les 100 000 chrétiens dans une grande préoccupation.
C’est au sortir de la messe à l’Eglise Saint Antoine qu’il a reçu un coup de couteau au ventre. Amené de toute urgence à l'hopital, le pretre catholique a subi une intervention et sa vie n'est pas en danger. L’agresseur est venu de 150 Km pour commettre ce forfait. Il prétend qu’il se vengeait du fait que le père lui aurait refusé le baptême. Alibi qui ne semble pas encore se justifier, car ces derniers temps la persécution des chrétiens en Turquie se masque dans une technique simple où les agresseurs se passent pour des candidats à la conversion pour accuser la minorité chrétienne de prosélytisme. En Fevrier 2006, toujours en Turquie, un jeune homme de 16 ans assassinait le Père Andrea Santoro , dans son Eglise à Trabzon. La même année, à Samson, le père Pierre Brusissen (français) était lui aussi poignardé. Et en Avril de cette même année, trois missionnaires évangélistes ont été torturés et égorgés à Malatya.
Mgr. Ruggero Franceschini, Evêque d’Izmir, n’a pas caché son indignation: “Ils diront encore que c’est l’acte d’un fou... Mais on doit admettre que depuis environ un an et demi, en Turquie, les actes de tels fous ont notablement augmenté ».
Dans ce pays, l’un de plus grand en concentration musulmane, les minorités chrétiennes sont considérées comme « ennemis intérieurs » qui nuisent à l’unité de la République. A Trabzon, comme à Malatya ou encore dans l'affaire du meurtre du journaliste arménien Hrant Dink, des complicités sont apparues en filigrane dans les rouages de la bureaucratie.
Le fondamentalisme musulman est si fort dans ce pays qu’il faut craindre que le dialogue interreligieux ne soit que superficiel.
C’est au sortir de la messe à l’Eglise Saint Antoine qu’il a reçu un coup de couteau au ventre. Amené de toute urgence à l'hopital, le pretre catholique a subi une intervention et sa vie n'est pas en danger. L’agresseur est venu de 150 Km pour commettre ce forfait. Il prétend qu’il se vengeait du fait que le père lui aurait refusé le baptême. Alibi qui ne semble pas encore se justifier, car ces derniers temps la persécution des chrétiens en Turquie se masque dans une technique simple où les agresseurs se passent pour des candidats à la conversion pour accuser la minorité chrétienne de prosélytisme. En Fevrier 2006, toujours en Turquie, un jeune homme de 16 ans assassinait le Père Andrea Santoro , dans son Eglise à Trabzon. La même année, à Samson, le père Pierre Brusissen (français) était lui aussi poignardé. Et en Avril de cette même année, trois missionnaires évangélistes ont été torturés et égorgés à Malatya.
Mgr. Ruggero Franceschini, Evêque d’Izmir, n’a pas caché son indignation: “Ils diront encore que c’est l’acte d’un fou... Mais on doit admettre que depuis environ un an et demi, en Turquie, les actes de tels fous ont notablement augmenté ».
Dans ce pays, l’un de plus grand en concentration musulmane, les minorités chrétiennes sont considérées comme « ennemis intérieurs » qui nuisent à l’unité de la République. A Trabzon, comme à Malatya ou encore dans l'affaire du meurtre du journaliste arménien Hrant Dink, des complicités sont apparues en filigrane dans les rouages de la bureaucratie.
Le fondamentalisme musulman est si fort dans ce pays qu’il faut craindre que le dialogue interreligieux ne soit que superficiel.
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