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mardi 4 décembre 2007

BENOIT XVI PUBLIE SA DEUXIEME ENCYCLIQUE "SPES SALVI"

Après la charité, l'espérance...

Benoît XVI a publié ce 30 Novembre sa deuxième encyclique sur l’Espérance intitulée « Spes salvi » . Après le thème de la charité traité dans la première encyclique, le Pape expose une autre des trois vertus cardinales ( Foi, charité et espérance). Par ailleurs le Pontife romain ne manque pas de s’attaquer aux idéologies qui s’érigent en obstacle sur ce chemin, au même moment qu’il montre combien la raison n’a de sens que associée à la foi.

Le Pape parle de l’Espérance en tant que la lampe de la vie des chrétiens, vertu qui les fait marcher vers le point culminant de leur salut. Benoît XVI attaque les idéologies qui prétendent apporter à l’homme le bonheur, la justice, mais qui en réalité l’ont aliéné et l’ont nourri de fausses espérances. L’illuminisme, le marxisme, le relativisme, l’athéisme des temps modernes… , sont, aux yeux du Pape, responsables « de grandes cruautés et violations de la justice ». « L’erreur fondamental de Marx, dit le Pape, était d’oublier l’homme et sa liberté ». La seule économie n’a pas pu résoudre les problèmes de la vie de l’homme.
Benoît n’a pas manqué de revenir à son thème cher du rapport progrès scientifique –raison – liberté et foi. On se rappellera que c’était bien la matrice centrale de son discours de Ratisbonne. Et cette fois encore Benoît XVI ne s’est pas empêché de renchérir : « La raison a besoin de la foi pour arriver à être totalement elle-même. Foi et raison ont besoin l’un de l’autre pour réaliser leur vraie nature et leur mission ».

Le texte est limpide et riche en citation. A part le Nouveau Testament, le Pape cite Saint Augustin, Kant, Bacon, Adorno, Marx, Engels, Dostoïevski... Ces citations pourront être comprises au-delà des cercles croyants. Et à titre d’exemple des martyres pour l’espérance le Pape a cité Bakhita, une esclave soudanaise. Déjà dans la première encyclique, le Pape avait déjà cité Kant. Marx. Madre Teresa de Calcutta et Saint François d’Assise.
Le texte se termine par une invocation à la Vierge Marie, Etoile de l’Espérance.

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