"Logiquement impossible s'opposer à la peine de mort et soutenir l'avortement"
L’Etat italien se félicite de l’initiative prise au niveau international pour l’abolition de la peine de mort. Une démarche qui bon gré mal gré lui vaut ce mérite et cet éloge maintenant que l’accord de principe est acquis au niveau de l’ONU. Le grand respect que l’Etat italien manifeste pour la vie devrait l’amener aussi logiquement à abolir l’avortement.
C’est depuis la pendaison de Saddam Hussein que le mouvement de contestation contre la peine de mort a pris l’ampleur en Italie, avec surtout la grève de faim de Marco Pannella. Après l’étape de Bruxelles, la moratoire a atteint la tribune de l’ONU où la majorité des pays du monde se sont dit contraire à la peine de mort. L’Italie n’a cessé de se féliciter de cette initiative, même si en réalité l’action de l’Eglise n’est pas de moindre dans ce combat.
Mutatis mutandis, toujours dans le même pays, les voix se sont levées pour proposer aussi un moratoire contre la loi sur l’avortement. C’est la démarche actuelle de Giuliano Ferrara, directeur de « Foglio ». Au lendemain de la déclaration du Cardinal Ruini qui a appuyé la démarche, la classe politique italienne se divise à ce propos. La majorité déclare intouchable la loi sur l’avortement. La réaction de Livia Turco, ministre de la santé ne s’est pas fait attendre : « La loi 194 aura dans quelques mois trente ans, on ne la touche pas et elle s’applique très bien ; grâce à elle, on a réussi à lutter contre les avortements clandestins et à réduire le taux d’avortement en général ». L’Udc de Ferdinando Casini de son coté est favorable au moratoire.
Durant la longue campagne de sensibilisation contre la peine de mort, on pouvait avec joie entendre des phrases comme « Tuer est mauvais » ou encore « C’est un homicide que de tuer un homicide ». Si la peine de mort doit être abolie parce que « tuer est mauvais » ou encore « parce que la vie est sacrée », il serait normal de pousser une telle logique à son comble. Car tuer ne saurait être mauvais seulement comme sanction, mais mauvais en soi.
C’est depuis la pendaison de Saddam Hussein que le mouvement de contestation contre la peine de mort a pris l’ampleur en Italie, avec surtout la grève de faim de Marco Pannella. Après l’étape de Bruxelles, la moratoire a atteint la tribune de l’ONU où la majorité des pays du monde se sont dit contraire à la peine de mort. L’Italie n’a cessé de se féliciter de cette initiative, même si en réalité l’action de l’Eglise n’est pas de moindre dans ce combat.
Mutatis mutandis, toujours dans le même pays, les voix se sont levées pour proposer aussi un moratoire contre la loi sur l’avortement. C’est la démarche actuelle de Giuliano Ferrara, directeur de « Foglio ». Au lendemain de la déclaration du Cardinal Ruini qui a appuyé la démarche, la classe politique italienne se divise à ce propos. La majorité déclare intouchable la loi sur l’avortement. La réaction de Livia Turco, ministre de la santé ne s’est pas fait attendre : « La loi 194 aura dans quelques mois trente ans, on ne la touche pas et elle s’applique très bien ; grâce à elle, on a réussi à lutter contre les avortements clandestins et à réduire le taux d’avortement en général ». L’Udc de Ferdinando Casini de son coté est favorable au moratoire.
Durant la longue campagne de sensibilisation contre la peine de mort, on pouvait avec joie entendre des phrases comme « Tuer est mauvais » ou encore « C’est un homicide que de tuer un homicide ». Si la peine de mort doit être abolie parce que « tuer est mauvais » ou encore « parce que la vie est sacrée », il serait normal de pousser une telle logique à son comble. Car tuer ne saurait être mauvais seulement comme sanction, mais mauvais en soi.
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