JOYEUX NOEL ET HEUREUSE ANNEE 2014

jeudi 29 novembre 2007

LES GORILLES UTILISENT AUSSI LES BATONS ET LES PIERRES POUR SE DEFENDRE



Pour se défendre les gorilles utilisent des bâtons et des pierres, comme exactement les hommes de la préhistoire. C’est ce qui ressort d’une étude du comportement des gorilles de la zone Cross River du Cameroun, publié sur le site du journal Telegraph. Cette découverte relance le débat sur la théorie de l’évolutionnisme qui continue à jeter de l’encre.

L’usage des objets comme arme n’avaient pas encore été observé jusqu’ici chez les gorilles. Ces animaux combattent contre les envahisseurs avec des pierres et des bâtons. Cet élément rapproche de plus bel les gorilles aux hommes des cavernes et fournit un indice sur l’histoire ou la théorie de l’évolution.
Les scientifiques voués à cette étude suspectent que ces gorilles aient imité le comportement de l’homme. C’est cela que pense Jacqueline Sunderland Groves, de l’Université de Sussex : « Ces gorilles vivent isolés des autres gorilles, mais dans la même zone où se meuvent les hommes. Ce comportement a été observé deux fois face aux chercheurs et une fois face à un homme qui lançait des pierres à certains singes. Peut-être qu’ils voulaient l’imiter ».

Si l’hypothèse de l’imitation se vérifie, on peut conclure que ce n’est plus un comportement instinctif. Il y a là une certaine dose d’intelligence. Car imiter veut dire d’abord comprendre ce que fait l’autre et l’appliquer à soi même. La question de l’intelligence des animaux refait alors surface.
Beaucoup voudraient relancer avec cette trouvaille la question de l’évolutionnisme pour expliquer la vie et la présence de l’homme au monde. Et comme on le sait, cette thèse se confronte souvent avec celle du créationnisme. Nous croyons cependant qu’on ferait mieux de ne pas souvent confondre de registres. Si l’homme des sciences veut expliquer le « comment », la religion elle explique le « pourquoi ». Dieu a créé, confesse la foi chrétienne. L’évolution peut être un apport, peut être le plus probable, qui essaie de dire comment la création est advenue.

LE MONDE DANS 20 ANS : ON POURRA VIVRE 130 ANS




« Intelligence artificielle, robot en plastic, un super réseau d’interconnexion », voilà ce que sera la vie dans plus ou moins 20 ans. Et plus encore, « l’homme pourra vivre jusqu’à 130 ans ». C’est bien cela qu’indique le rapport des recherches de Ray Hammond, futurologue et écrivain de notoriété mondiale.

Une bonne nouvelle sans doute, celle de savoir que la vie humaine peut se prolonger autant, car aujourd’hui tout le monde veut lutter contre la vieillesse et contre les maladies dans le seul but de prolonger la vie. Déjà maintenant, au Japon, les scientifiques sont en train de développer une technique de robot qui peut s’occuper des vieillards. Le développement technologique modifiera radicalement la vie humaine, selon les analyses de Ray dans son travail intitulé « The world in 2030 ». Son rapport présenté à Bruxelles ce 20 Novembre, prédit en outre que les computers seront de loin bien plus puissants de ce qu’ils sont aujourd’hui et que l’interconnexion aura atteint un niveau de développement vertigineux qui maintiendra le monde quasi uni. Les technologies Radio Frequency Identification et tous ses accessoires sans fil permettront de contrôler constamment les mouvements des êtres humains, animaux et même des marchandises. Le super réseau de ces années permettra des expériences multi sensorielles. Selon Hommond, il sera possible d’arriver à une intelligence artificielle quand les machines seront capables de soutenir une conversation complexe, de faire partie de notre vie comme des compagnons virtuels.

Cette trouvaille ne va pas sans susciter un problème. On est bien en droit de se demander si la mécanisation de la vie de l’homme n’est pas en fait une régression. Ceci reviendrait à dire justement que dans 2030, l’homme deviendra comme un robot ou une machine. On peut tout sauf aliéner la personne humaine et la réduire au niveau mécanique. Le vieillard a plus besoin d’un sourire que le robot japonais ne saurait lui offrir.
On devra éviter que la science prenne le dessus sur l’homme et commande finalement celui là même qui l’a créée. On devra peut être chercher à bien faire marier nécessité et service, vie et technologie. La science et la technologie devront être au service de l’homme et non le contraire. Vivre longtemps n’est pas mal, mais le grand problème est le contenu de cette longue vie. La science n’aura atteint son but que si elle épanouit l’homme et le sert de manière à lui donner toujours et partout sa dignité, sa liberté, sa grandeur.

mardi 20 novembre 2007

BANGLADESH: LE NOMBRE DES VICTIMES DU CYCLONE AUGMENTE



3500 morts, tel est le bilan provisoire des ravages causés par le ciclone Sidr qui a secoué le 15 Novembvre le Sud de Bangladesh. "Le nombre de morts devrait encore grimper", reconnaît un haut Responsable bangladais. Dans l’entre-temps, on note une grande mobilisation pour l’aide humanitaire.

Les sources non gouvernementales et humanitaires font état de plus de 10 000 morts. Heather Blacwell, responsable de Oxfam/bangladais explique que beaucoup de villages isolés n’ont pas encore été inspectés. Le bilan actuel du gouvernement ne tient donc pas compte de ces régions constituées de près de 200 îles qui s’étendent le long des côtes. L’équipe de secours et l’armée n’ont atteint à ce jour que 70% des zones touchées.

Depuis lundi, des secouristes sont mobilisés pour acheminer vivres et médicaments aux millions de sbisogneux du sud du pays, qui souffrent de faim et de soif. Le chef du gouvernement intérimaire, Fakhruddin Ahmed, s'est rendu lundi dans certaines des zones les plus touchées, distribuant de l'aide alimentaire aux rescapés. ''Nous vous aiderons du mieux possible'', a-t-il souligné. Au moins 5,2 millions de dollaro sont déjà débloqués pour la reconstruction. Beaucoup de pays occidentaux ont aussi promis de l’aide: Les USA interviendront avec 2,1 millions de dollaro, tandis que la Grande Bretagne en donnera 5,1 et l’Union Européenne 2,2 millions. La France quant à elle se signale avec 500.000 euros.
Le Pape , pendant l’Angelus de ce 18 Novembre, a lancé un appel pour l’aide et la mobilisation généreuse afin de secourir les bangladais sinistrés et témoigner ainsi de la solidarité envers les gens qui souffrent.

mercredi 14 novembre 2007

Nouveau dictionnaire liturgique italien: PLUS JAMAIS « AVE MARIA » ...


Mgr. Giuseppe Betori, Secrétaire de la Conférence Episcopale Italienne, a présenté ce lundi le nouveau dictionnaire liturgique italien. Ce dernier prévoit que l’ « AVE » Maria cède le pas à « RALLEGRATI » Maria . Et dans la prière du Notre Père, on ne dira plus : « Non ci indurre in tentazione » mais plutôt « Non abandonnarci alla tentazione ».

La réforme rendue publique par la CEI entre en vigueur déjà dès le premier dimanche de l’Avent de cette année. Dès le premier dimanche de l’Avent 2010, définitivement, on ne pourra plus faire usage que de « Rallegrati » Maria et de « Non abandonnarci in tentazione » dans la liturgie catholique italienne.
Cette réforme prévoit aussi que dans l’usage liturgique, on rentre à l’expression « Paraclet » à la place de « Consolateur » pour parler de l’Esprit Saint.

Lorsqu’on peut imaginer les confusions qu’il y aura dans la tête des gens pendant ce temps, il n’est pas exclu que l’on juge de capricieux ou d’intempestif cette nouveauté de CEI. Imaginons bien cette vieille qui, avant chaque messe paroissiale égraine son chapelet, combien il lui sera difficile de digérer ce changement.
Il ne s’agit cependant pas d’un simple jeu de mots, mais d’une recherche de sens plus original et de signification théologique beaucoup plus profonde. On peut par exemple remarquer dans la formule jusqu’ici exécutée du « Padre nostro » la tendance qui incrimine Dieu et l’accuse de nous « induire » en tentation. « Ne pas nous abandonner en tentation » est plutôt une prière de demande qui ne dit pas que c’est Dieu qui nous y a mis. De même pour l’Ave Maria, « Réjouis-toi » sont là les mots du salut de l’Ange à Marie.
Pour toute réforme, il n’est pas facile de changer. Mais avec le temps, on a trois ans d’entraînement pour abandonner définitivement la vieille pratique et adopter la nouvelle. Ce n’est ni la première, ni la dernière réforme liturgique

lundi 5 novembre 2007

PROF.LUIGI LUCA CAVALLI: "L'espèce humaine vient d'une population de l'Afrique orientale"



ADHESION AU CREDO DE CHEIK ANTA DIOP: Afrique, berceau de l'humanité

Prof.Luigi Luca C. et Cheik Anta Diop
Les archéologues et les génétistes affirment, selon le résultat de leurs recherches, que le genre humain actuel tire son origine d’une petite population de l’Afrique Orientale qui a commencé à se répandre rapidement il y a 50 ou 60 mille ans. C’est bien cela qu'affirme le savant génétiste Luigi Luca Cavalli Sfroza, professeur émérite à la School of Medecine de Stanford, dans une interview accordée à Corriere della Sera ce 4 Novembre.

Ce grand Génétiste a fait le tour d’horizon des questions brûlantes de son domaine de recherche et de sa compétence, répondant un à un aux doutes qui émaillent l’opinion en matière notamment de l’origine du genre humain et son évolution.
Ce point de vue du Professeur Luigi Luca vient donner force au « credo » de Cheik Anta Diop, le grand historien africain qui affirmait la thèse selon laquelle « l’Afrique est le berceau de l’humanité ». Mais au même moment l’affirmation de Luigi contredit le point de vue de Jim Watson qui est monté au créneau en Octobre dernier pour affirmer que l’homme noir est génétiquement inférieur à l’homme blanc. Le professeur Luigi note avec regret que ce grand scientifique américain puisse mêler la science aux préjugés et au sentiment raciste, car son affirmation dénote « une instabilité mentale remarquable ». Il est vrai que vers les années 60, on estimait à 15 le quotient intellectuel (QI) de l’homme noir tandis que celui du blanc était estimé à 100. Mais ceci n’avait rien de génétique, car les enfants noirs qu’on a confiés à des familles blanches ont eu un QI trois fois supérieur à celui des blancs.

Quant à la question du darwinisme et du créationnisme, Luigi indique que l’évolution du monde est plus produit du « hasard » que de la nécessité(Darwinisme). « La théorie créationniste n’est pas scientifique », a-t-il ajouté, car c’est une convention commune à beaucoup de religions et de sectes. Le professeur a enfin insisté sur le caractère véridique de la science. "Si la technologie peut être flexible à quelques intérêts commerciaux ou autres, renchérit-il, la science, elle, est essentiellement liée à la vérité."